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le Katana

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le Katana Empty le Katana

Message par Kenny Ven 06 Juin 2008, 18:08

Présentation du Katana
Outre le fait d’être une arme blanche, le Katana est particulièrement respecté au sein de Rokugan puisque représentant la noblesse de l’Empire. Il symbolise le droit de porter une arme, privilège uniquement accordé à la caste des samurais suivant l’Ordre Céleste.
C’est un sabre (lame courbe à un seul tranchant) d’environ 60 cm de long. Il est traditionnellement accompagné du Wakizashi avec lequel le Katana forme le Daisho, l’armement d’apparat du samurai. Malgré cela, les samurais n’emploient que très rarement les deux armes à la fois. Seule la famille Mirumoto du clan du Dragon a su développer une technique de combat, le nitten, employant les deux armes à la fois.
Sur les terrains de bataille, le Katana est souvent remplacé par un No-dachi, un Katana à deux mains dont la lame peut dépasser parfois 1 mètre de long.

Le Katana et le Samurai
Le Katana est traditionnellement utilisé avec la main droite du samurai (les gauchers sont amenés à employer l’arme tels des droitiers). Il est porté de deux manières différentes :
o Lorsque le samurai est en posture de combat, qu’il soit en armure ou non, il porte l’arme à sa ceinture derrière lui. Le Katana est positionné couché, le coté tranchant vers le bas. Il permet de sortir plus facilement l’arme.
o Lorsque le samurai est en tenue amicale, avec les armes autorisées, il porte le Katana à la ceinture, sur le coté, la garde ramenée vers lui, l’Ura (la face traditionnellement cachée du Katana) est contre lui, et l’Otome (la face visible) présentée. Le samurai porte généralement le Daisho à cette occasion. Le Wakizashi est porté légèrement au-dessus du Katana à la ceinture du samurai.
Suivant la situation, le samurai veille à toujours porter son arme comme il se doit. Lors de voyages officiels, les samurais portent le Katana en situation de combat pendant le trajet et se changent à proximité du lieu de rendez-vous pour se vêtir de façon plus cérémoniale.
Un samurai ne se sépare jamais de sa lame. Lorsqu’il est chez lui, ou lorsqu’il dort, le Katana repose sur un socle qui le tient à l’horizontal, le tranchant sur le haut, à proximité de son propriétaire. Le présentoir permet généralement de porter le Daisho complet, et parfois dispose d’une troisième partie permettant d’y placer une lame plus courte (le Tanto ou l’Aigushi).
Du fait du symbole que tient le Katana dans la vie à Rokugan, les samurais tiennent souvent en haut respect leur arme qu’ils ne prêtent jamais. Lancer un Katana est extrêmement déshonorant. Généralement lors de son Gempukku, le jeune samurai hérite de la lame de son grand-père. Ce cadeau n’est offert qu’à l’aîné. Les Katanas finissent souvent par être personnalisés par leurs propriétaires. Certains ajoutent des cordelettes à leur poignée, d’autres gravent des Kanjis sur l’Otome, la face montrée de leur saya. Chaque Katana témoigne de l’histoire de son détenteur. Bien que ces particularités soient visibles, les samurais n’aiment pas s’épandre sur la signification de ces ornements.
Le traité de Kakita, « Le Sabre », présente le Katana comme une extension du corps de son propriétaire qui se doit de façonner un lien quasi fusionnel avec sa lame. Le samurai et le Katana ne font qu’un. Avec le temps, le Katana a pris un rôle mystique dans la société puisque représentant l’âme des ancêtres du porteur de la lame. Les samurais s’agenouillent devant leur Katana avant de l’ôter du socle sur lequel il repose dans la maisonnée.

La fabrication du Katana
Le Katana tient sa forme actuelle et sa constitution des nombreuses recherches des forgerons dans tout l’Empire. On dit que ses considérables améliorations sont issues des forges de la famille Kaiu du Crabe, même si les lames de meilleure qualité proviennent des artisans Kakita, de la Grue.
Le Katana est constitué d’une lame souple composée d’un acier très carbonique, appelée Shingane, emprisonnée entre deux lames d’acier plus dur, appelées Hadagane (parfois Kawagane). Le Shingane, ou communément le noyau, et le Hadagane, l’enveloppe, sont feuilletés afin d’épurer le métal. Le feuilletage peut monter jusqu’à 3200 couches. Le métal est en fait plié par le forgeron qui va équilibrer la lame.
Ensuite la lame est trempée de façon sélective avec des ingrédients particuliers (dont de l’argile et du charbon de bois). Pendant cette procédure la lame se verra plus tranchante et cette partie se voit couverte de motifs (dus à la trempe) qui est propre à la composition des ingrédients dans le bac à tremper. Ce motif, le Hamon, est une forme de marque de fabrique d’un artisan puisque chaque procédé est unique.
L’étape suivante est le polissage. Cette étape est effectuée à l’aide de pierres à grain de plus en plus fines afin d’aiguiser le plus possible la lame. Il révèle et met en valeur le travail du forgeron. A ce point, une lame mal réalisée est irrécupérable et donc destinée à être jetée.
Au total, la fabrication de la lame dure un peu plus d’un mois. Une lune (un mois à Rokugan) de forge, et 1 semaine de polissage.
C’est une fois la lame créée que l’on s’occupe du Saya (le fourreau), de l’arme. Celle-ci se doit d’épouser parfaitement la forme de la lame et dépend donc du travail de forgeron. Le Saya est sculpté dans un arbre, le Ho. Et enfin vient le tour de la garde puis des ornements décoratifs.

L’usage du Katana
L’art de manier le Katana se nomme le Kenjutsu (qui signifie littéralement « Technique du Sabre »). Les samurais apprennent l’usage du Katana et des lames similaires lors de ses classes alors qu’il n’est qu’un élève, c’est-à-dire avant son Gempukku. Généralement il s’entraîne à l’aide du bô, un sabre de bois.
De part sa constitution, le Katana permet deux types d’attaque : Il permet de porter des attaques de taille (avec le tranchant de la lame), ou d’estoc (avec la pointe de l’arme).
Outre l’usage en combat singulier, le Katana est employé dans 2 cas différents :
o Il constitue l’arme de prédilection des duellistes. Le Duel à Rokugan répond à une codification extrêmement complexe et administrative qui permet de rendre justice à un éventuel offensé. On considère que le Katana est l’arme à employer lors d’un Duel, malgré le fait que la loi donne le choix des armes aux deux duellistes.
o Le Katana est également employé par le Kaishaku, l’homme qui aide un samurai déshonoré à effectuer son Seppuku. Celui-ci emploie le Katana dans le but de couper la tête du samurai lorsque la douleur lui devient insupportable.
Lorsqu’un samurai dégaine sa lame, s’il n’est pas en situation d’urgence, ainsi que dans le cadre d’un duel, il commence à pousser du pouce sa lame afin de libérer le Katana de son Saya (se soustraire du rôle de l’Habaki). Il se tient près à dégainer réellement. Cette posture, le Katana à demi-dégainé, montre à l’adversaire la détermination du samurai à se servir de son arme. Puis si l’usage de l’arme s’avère nécessaire, le samurai dégaine complètement et attaque.
Après usage, la lame est toujours nettoyée avant d’être remise dans son fourreau (le saya). Le sang est un ennemi de la lame qui finit souvent par se montrer de moins en moins efficace après chaque omission du samurai. Pour les combattants aguerris le nettoyage tient surtout du réflexe, et le fait naturellement, parfois même sans s’en rendre compte.


Les éléments du Katana
Les Rokugani apportent une grande importance à leur lame, au point que chaque élément la composant est précisément nommée. Voici un petit schéma accompagné d’une description des éléments pour définir le Katana. Le schéma se trouve en fin de document. Un Katana est constitué de :
o Le Tsuka. Il s’agit de la poignée du Katana. Le Tsuka est constitué de deux coques sculptées dans du bois de magnolia.
 Le Kashiro. Le Kashiro est la sculpture décorative positionnée au bout du pommeau. Il représente généralement un Mon (de clan, ou familial).
 Le Menuki. C’est une broche d’ornement placée sur la poignée. Elle permet surtout à saisir l’arme et la tenir mieux en main. Il y en a une sur chaque coté de l’arme : Une sur la face Otome (la face visible lors du port de l’arme) et une sur la face Ura (la face cachée, gardée contre soi, de l’arme), qui ne sont pas située à même hauteur afin de faciliter la tenue de l’arme.
 Le Mekugi : Le Mekugi est une goupille destinée à fixer la lame dans le Tsuka. La lame et le Tsuka sont percés, et le Mekugi est placé dans l’alignement des orifices pour maintenir soudés la lame et le Tsuka.
 Le Same Kawa : C’est littéralement la « Peau de Requin » qui sert à recouvrir le bois du Tsuka. Le Same Kawa a pour but de rendre plus rigide la poignée de l’arme.
 Le Tsuka Ito : Parfois appelé Tsuka Maki, le Tsuka Ito est une tresse faite de soie ou de coton, quelques fois en cuir, facilitant la saisie de l’arme. Le Tsuka Ito sert également à maintenir les deux coques de bois de magnolias entre elles.
o Le Tsuba. C’est la garde du Katana. Le Tsuba est généralement sculpté, la plupart du temps, il représente le Mon du clan.
o Le Seppa. C’est un guide de métal destiné à guider la lame dans la Tsuka lors de la fabrication du Katana.
o Le Habaki. Cette pièce liée à la lame sert se coller au Saya lorsque la lame est rengainée. Le Habaki permet d’éviter la lame de tomber de son fourreau. C’est pour ôter le Habaki du Saya que les samurais effectuent leur pression du pouce avant de dégainer.
o La Lame. Elle est forgée suivant une tradition des plus rigoureuses comme précisée précédemment. Cette lame est extrêmement travaillée, comme nous l’avons vu précédemment. Elle se décompose en plusieurs parties :
 Le Nakago. Il s’agit de la soie, la partie de la lame qui est insérée dans le Tsuka. Les marques de lime effectuées sur la soie sont appelés Yasurime, puis une signature du forgeron, le Mei, est apposé. Le dos de la soie porte le nom de Hitoe.
 Le Mune machi. C’est le décrochement sur le dos de la lame. Il marque le début du dos de la soie.
 Le Mune. C’est le dos de la lame.
 Le Bo-hi. Le Bohi est une sorte de renfoncement en forme de gouttière qui permet d’alléger le poids de la lame.
 Le Yakiba. C’est la partie trempée de la lame, formant la ligne de trempe étudiée (le Hamon) dans la réalisation d’un Katana.
 L’Hassaki. Il s’agit du tranchant ou fil de la lame. Très effilée, la lame se destine à pouvoir tout couper aisément, notamment pour les attaques de taille.
 Le Shinogi-ji. C’est la partie parallèle des flancs de la lame, plus l’on s’approche des parties tranchantes, et plus le Shinogi-ji s’affine. Il se complète avec le Koshinogi, qui recouvre l’autre flanc de la lame, et le Yokote qui recouvre les flancs aux abords du Kissaki, la pointe de la lame. Le point de rencontre de ces 3 parties s’appelle le Mitsukado.
 Le Mono-Uchi. Il représente les 9 derniers centimètres de la lame (Yokote exclu). C’est avec cette partie de la lame que le samurai tente de couper sa cible.
 Le Kissaki. Il s’agit de la pointe de la lame.
 Le Sashi Omote et le Sashi Ura. Ce sont les deux faces de la lame, la face cachée, Sashi Ura, est le flanc droit de la lame, le Sashi Omote, ou la face visible est portée vers l’extérieur lorsque le Katana est porté à la ceinture (dans son Saya).
o Le Saya. Il est réalisé à partir de bois de magnolia, absordeur d’humidité. Il permet d’éviter l’oxydation de la lame. Le bois est laqué 22 fois afin de le rigidifier quelque peu.
o Le Sageo. Il s’agit de la corde censée se nouer au corps du samurai, maintenant le fourreau du Katana contre lui.

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Kenny
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